S’engager, c’est comme faire : on fait ou on fait pas, on s’engage ou on s’engage pas !
Rester au milieu du gué, peser et soupeser chacun de nos pas, ne nous apporte ni gratitude, ni expérience.
Nous restons sur le pas de la porte de nos envies, de nos projets, de la création.
Que valons-nous ? Que voulons-nous ? Personne ne le saura, surtout pas nous.
Ce n’est pas seulement le but qui compte, c’est le chemin. Paulo Coelho, l’écrivain brésilien le dit “Tout ce que tu as besoin de savoir, c’est le voyage qui te l’enseigne”.
L’engagement crée la compétence. Il n’y a pas d’autre moyen. La théorie, c’est facile au chaud. On fait des hypothèses, des raisonnements, et…ça marche.
Sur le terrain, les jours de pluie, de brouillard, les jours de grands vents défavorables, il reste notre engagement. Accompagné de ces pensées qui nous taraudent : qu’est-ce que l’on fait là ? On le savait, on nous l’avait bien dit ! C’était impossible de réussir, trop compliqué, pas fait pour nous. Et, j’en passe.
S’engager, c’est aussi s’engager avec les autres, pour les autres, qui comptent sur nous. C’est un collègue, un client, un fournisseur. Il a mis sa confiance en nous. Mais si notre engagement n’est pas à la hauteur, s’il est vacillant, intermittent, ce n’est pas seulement vous qui en pâtissez.
Dans une équipe, ne pas s’engager, c’est ne pas jouer le jeu, c’est feindre d’être là.
L’engagement est un moment de vérité. Envers soi-même et envers les autres.
S’engager, c’est prendre des risques.
Bien entendu, inutile de prendre des risques inconsidérés. Je ne parle pas, non plus, d’un engagement dans un conflit armé qui représente le stade ultime de l’engagement.
Mais il existe des risques à s’engager pour ses projets, pour des causes, qui nous tiennent à cœur : du temps, de l’argent, de la fatigue, du mal-être…Autant d’aléas mal évalués.
Je partage trois conseils pour mieux se préparer à l’engagement.
> Réfléchir, mais pas trop !
C’est un poncif de le dire. Il faut toujours réfléchir avant de s’engager. Mais si une irrésistible envie vous pousse, lancez-vous.
Vous avez envie de créer votre activité ? D’œuvrer pour une cause ? Vous ne perdrez jamais. “Soit je gagne, soit j’apprends” a écrit Nelson Mandela.
> Être clair avec soi et clair avec les autres
Que ce soit pour un projet personnel ou collectif, il est impératif de fixer des (ses) conditions. Quelle durée ? Dans quel(s) but(s) ? Pour quoi faire ? Quelle(s) limite(s) ?
Rien empêche d’en faire plus au final, mais il est important de définir le périmètre de son engagement au moment de la préparation.
> Bien s’entourer
Surtout au début, assurez-vous d’être bien entouré. Avoir un entourage bienveillant, aidant, à l’écoute, constitue un véritable avantage.
Appuyez-vous aussi sur des personnes qui ont l’expérience de ce que vous entreprenez et de l’engagement.
Ils seront le miroir des questions que vous vous posez.
“Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle”. Je ne parle pas du miroir du film de Blanche Neige et les 7 nains. Je pense à ceux qui sauront vous délivrer des conseils sans concession.
“Engagez-vous, engagez-vous, qu’ils disaient !”
Cette phrase est souvent prononcée par des légionnaires romains dans Astérix et Obélix. Elle exprime plutôt des regrets, des désillusions.
Je dis plutôt “ne regrettez rien, engagez-vous”.
L’acquisition de compétences, mais aussi l’estime de soi, l’épanouissement, sont aussi des bénéfices directs de l’engagement.
L’engagement apporte du sens à l’action. Et rien ne se fait sans agir.
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